30.3.07

Textures du vendredi



Avec une lentille qui permet le macro, on peut se rapprocher des objets et mieux percevoir les textures, intéressant pour les objets mais pour les personnes, j'en suis moins convaincu.
Il y a peut être une distance idéale. On dit que la lentille normale (50mm) se rapproche le plus de la vision de l'oeil et certains photographes l'utilisent exclusivement, je pense entre autres à Bernard Plossus.

Sur un autre ordre d'idée, un marchand d'appareils photographiques me proposait un vieux Leica qui appartenait à un célèbre photographe Montréalais qui a fait beaucoup de photo de type documentaire social et à enseigner à Concordia (devinez qui). Le plus curieux, c'est que le matin même, j'ai vu ce photographe dans une librairie.

Est-ce qu'en me procurant son appareil photo, je recevrais aussi une parcelle de sa vision du monde?

29.3.07

nuage équivalent


Le photographe Alfred Steiglitz photographia entre 1925 et 1931 des nuages qu'il rassembla sous le nom "equivalent".
Ces images se voulaient le reflet de ces émotions, idées ou pensées intérieures.

Il faut que je vous dise qu'en premier lieu j'ai pris une photo de nuages, par la suite, j'ai développé, imprimé, découpé, collé, digitalisé, imprimé sur canevas, photographié, développé, digitalisé et finalement bloggé.

Alors que est le sens profond de cette démarche, je l'ignore mais j'aime bien les nuages.
Je trouve aussi que c'est très difficile de peindre des nuages, un peu comme peindre l'eau ou le verre.

28.3.07

Fat Face Condensed



Ce matin, j'ai été faire un tour chez un ami peintre (Jean-Daniel Rohrer) qui expose d'ailleurs la galerie Saint Dizier sur la rue St-Paul dans le Vieux-Montréal et ce jusqu'au 15 avril prochain.

Dans certaines de ses toiles, il se sert de vieux letraset. Il en a acheté un lot avec les meubles de rangement, chez un marchand retraité.
En regardant les noms sur les boîtes, j'en ai vu que je trouve plutôt inspirant: Fat Face Condensed. Je trouve que c'est un excellent titre de roman noir.

J'ai aussi pris quelques photos de son atelier, plutôt le bordel, mais un bordel de travail. Un après qui suit un effort intense de création. Un artiste qui a bossé avant de laisser partir ses toiles, un ensemble de bribes, de morceaux, de restes.

27.3.07

Parc au printemps


Résultats pour les élections provinciales hier soir; un gouvernement minoritaire libéral, le parti québécois toujours divisé et une troisième voie autonomiste.
Autonomiste veut dire quoi, je n'en ai pas la moindre idée. Bref, rien pour nous faire avancer.

Un peu comme un parc au printemps, on ne veut pas vraiment y aller, le sol est détrempé, il y a encore de la neige et ça prendrait un coup de balai. On hésite à se brancher.

Bref, ça donne trois partis, un à droite, un au centre et un autre un peu plus à gauche mais pas trop. J'oublie les deux autres car ils devraient se retrouver avec celui de gauche mais comme il y a de la chicane...

26.3.07

Penaud le singe


Quelle fin de carrière pour ce singe. En attente de recyclage, pour une oeuvre de charité.

C'est vrai qu'il a l'air un peu sonné, sonné d'être abandonné ainsi sur le bord d'un trotoir.

J'imagine qu'il a rendu heureux un ou des enfants mais pas assez pour qu'on le garde. Au moins, à la vue de tous, il sera peut-être adopté à nouveau.

23.3.07

Calme vitrine


Quelque fois, en marchant, on voit quelque chose et on se dit: Tiens, je devrais prendre ça en photo.
C'est ce que j'ai fait ce matin en passant devant cette vitrine.

Une nouvelle boutique va en remplacer une autre, les employés se préparent et selon les règles du commerce vont inscrire le nom sur ce mur blanc.
C'est dommage, parce qu'un mur blanc, c'est assez intéressant.
Paisible et calme.
Un peu comme la toile de Matisse: Luxe, calme et volupté.
Ça ferait un bon nom de boutique.

22.3.07

Route de l'érable et Soeur Angèle


J'assistais, hier en soirée, à une conférence annonçant la Route de l'érable. Une trentaine d'établissements du Québec qui font découvrir des produits et mets à base de l'érable à longueur d'année.

Soeur Angèle était assise à notre table de mëme qu'un chroniqueur de vins qui m'a recommandé le vin suivant comme étant vraiment incroyable: Les Terrasses Alvaro Palacios 2004.
Et voici le code de la Saq: 10253618

Soeur Angèle est très populaire, on dirait que tout le monde veut se faire photographier avec. J'ai toujours trouvé qu'elle me faisait pensé un peu à la Soeur Volante, une bonne soeur sympathique qu'on voyait à la télévision.

Sur sa carte d'affaires, son titre est: Chef, animatrice. Elle a aussi un courriel et sa photo. Il y a longtemps, des religieuses, nous recevions des cartes avec une image biblique et une prière.

20.3.07

Cha du clair


Ce n'est peut-être que moi mais j'ai hâte aux élections.
Je pense faire une indigestion de politiciens.
Alors, vive le 26 mars et qu'on passe à autre chose.

Je prends des photos dans un laboratoire et on doit se mettre une résille sur la tête.
Alors, je pense à la photo et la caricature de Gilles Duceppe, c'est vrai qu'on peut avoir l'air con avec une résille sur la tête.
Je vais éviter les commentaires sur les différents chefs, je ne veux pas influencer le vote!

17.3.07

Je ne cherche pas, je trouve!



Dans ce qui pourrait être une série sur les photographes, dans un livre de David Douglas Duncan, une photo qu'il avait prise de Picasso et ce que Picasso a créé avec la photo.

Il semble que le photographe était resté plusieurs semaines chez Picasso, une sorte d'antipaparazzi avant l'invention du terme (dans la "Dolce Vita" de Fellini, si ma mémoire est exacte).

Le titre est de Pablo, évidemment.

16.3.07

Bon marché incontestable


Dans un livre sur Jacques-Henri Lartigue, on voit des photos prises lors de la 1ère guerre mondiale. Faut dire que certains photographes ont traversé le 20e siècle…
Dans la section sur la guerre, il note : « peu de photos » mais il y en a une prise à Biarritz, d’une devanture de boutique avec probablement la propriétaire qui pose face au photographe.
Ce qui a attiré mon œil est l’affiche que l’on voit en trois exemplaires : Bon marché incontestable.
C’est une très belle expression que ce « bon marché incontestable ».
Précis et affirmatif mais beaucoup plus poétique que 50% de rabais. C’est un beau titre également.
Mais regarder aussi le « carrés de Venise pour ouvrages de dames »

13.3.07

Hockney en perspective


Dimanche, au Festival du film sur l’Art, un film sur le peintre David Hockney. De 1999, donc assez récent, le film explique la façon de voir et de quelle manière il a créé ses toiles y compris celles sur le Grand Canyon.
Son désir de dépasser la notion de perspective traditionnelle avec un seul point de vue, ce qu’il appelle un regard de cyclope est très intéressante.
Je trouve son approche et sa curiosité suprenante, toujours en éveil.

Je me demande aussi comment on peut appliquer en photo cette notion de bouger autour de l’objet plutôt que de ne présenter qu’un seul point de vue.

Sur cette photo, je cherchais à transmettre la notion de dimension de l’arbre, de la base à la cime.

12.3.07

Barbarie


Historiquement, le mot barbarie est employé à propos de tous les pays en dehors de la Grèce et de l'Italie.
Depuis Montaigne, il se dit de l'état d'un peuple non civilisé sous le regard d'un autre.

On parle aussi de grossièreté, de cruauté et de langage fautif.

Hier, à la télévision, la journaliste Chantal Hébert, en une réplique a confirmé ce que beaucoup pensent, soit que Mario Dumont n'est pas prêt à être Premier ministre du Québec. À la suite de la remarque, Dumont ressemblait à un vilain petit canard.

Ce n'est guère mieux chez les deux autres, mais bon, on verra bien si le débat de mardi va permettre d'éclairer les électeurs.

9.3.07

Relâche


Semaine de relâche et retard sur mon blog.
Je lisais que Jean Beaudrillard et Pierre Bourdieu sont décédés récemment. Quand un philosophe meurt, qui va le remplacer? J'ai l'impression qu'il n'y a pas beaucoup de relève en philosophie.
Une raison de plus pour lire ou relire ces deux auteurs.

Compte tenu leur départ, peut-on parler de relâche philosophique?

2.3.07

Gérer son gant


En me rendant à un lunch ce midi, j'ai remarqué ce gant perdu.
Faut dire que ce n'était pas la journée pour perdre un gant avec la tempête de neige.
On parle de 25-30 centimètres au sol.
En quelque sorte réjouissant car des amis nous prêtent leur chalet à la campagne et comme on aurait pu avoir de la pluie...

Je me dis toujours que c'est le moment idéal pour me mettre à jour dans ma lecture, j'apporte plein de trucs à lire puis je n'ai le temps que de finir un livre. J'avais déjà lu quelque part que l'acteur Richard Burton avait toujours une malle de livres et de dictionnaires lorsqu'il voyageait. Voyager avec des livres est vraiment le summum du chic.

Lorsqu'on perd un gant, que fait-on de celui qui reste?